La maternidad" (la maternité), qui préside à la cour du complexe immobilier Prada Casadet, comme l'aiguille d'une horloge, comme la flèche qui marque le nord et le sud, comme une girouette. Une autre caractéristique de l'œuvre de Subirà est le bois et le mouvement. Le mouvement que ses constructions dégagent (et pas seulement métaphoriquement, mais aussi explicitement, car "La maternitat" est volatile. Ça bouge. Il tourne comme les aiguilles du temps au gré du vent. Avec harmonie. Comme un de ces géants dans Don Quichotte, qui n'étaient pas des géants mais des moulins à vent). La maternidad" est l'une des nombreuses œuvres de Subirà qui ont fini par devenir un patrimoine public. Des personnages de la rue. Des êtres urbains. Comme tant d'autres... Ces pièces de bois - Subirà travaille habituellement avec un matériau provenant du Gabon, solide et résistant et qui donne une luminosité que les autres bois ne dégagent pas - disposées de manière suffisamment intelligente pour transcender le réel. Pour s'imposer. Pour éveiller des sentiments. Sensibilités. Les émotions. Ou, tout simplement, pour l'utiliser comme une rose des vents. Pour savoir de quel côté le vent souffle. Subirà-Puig ne donne pas de lectures de ses œuvres. Il laisse tous les spectateurs faire de même. Il joue, joue et joue, jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il pense avoir cherché. Puis il met fin à son travail
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